Une fois sa grossesse confirmée par son médecin traitant, une femme enceinte doit en informer son employeur afin de bénéficier des avantages qui lui reviennent de droit en tant que salariée. D’autre part, des clauses ont été soulignées dans le droit du travail, de sorte que les employées enceintes puissent profiter de certains droits tout en restant épanouies dans leur environnement de travail. Quelles obligations incombent à l’employeur ? Zoom sur le sujet !

Conditions d’une salariée enceinte et obligations de l’employeur

Pour une femme enceinte, les conditions de vie sont maintenant autres que celles qu’elle avait avant que sa grossesse soit avérée. Entre fatigue, stress émotionnel, complexe de poids et les symptômes qui ne facilitent pas les choses, c’est en réalité une gamme d’émotions et de ressentis qui font surface. Pour faciliter ce nouveau mode de vie à la future mère, des obligations incombent alors à l’employeur.

À ce stade, les droits de la salariée enceinte tournent particulièrement autour de ses conditions de travail. Par exemple, certains aménagements peuvent être entrepris pour garantir un environnement de confort. Les droits de la salariée enceinte peuvent aussi concerner des mesures provisoires telles que des modifications d’horaire, voire même une mutation à un poste plus favorable à ses conditions de vie.

Enfin, d’autres conditions doivent également être respectées par l’employeur comme des absences liées à sa grossesse notamment lors de son suivi médical.

Rémunération d’une salariée enceinte et obligations de l’employeur

Au cours de sa grossesse, les lois et clauses inscrites dans le droit du travail imposent à l’employeur de rémunérer une salariée enceinte. Rappelons que l’employeur ne dispose d’aucun droit pour licencier la salariée pour des raisons liées à sa grossesse ; pour cette raison, l’employeur continuera à verser un salaire à son employée enceinte. Elle percevra donc la totalité de sa rémunération, et ce, en dépit des absences liées à la grossesse. Naturellement, il y va de même au cours de son congé de maternité, durant lequel des indemnités journalières continueront de lui être versées.

Congé de maternité et obligations de l’employeur

Figurant parmi les droits de la salariée enceinte, le congé de maternité est un avantage qui lui est octroyé de droit. L’employée enceinte dispose ainsi d’un total de 16 semaines pour prendre un congé de maternité, dont 6 semaines avant l’accouchement et 10 après ce dernier. C’est en fonction de la date prévisionnelle communiquée par son médecin traitant que la salariée enceinte fixe alors son congé de maternité. L’employeur est ensuite dans l’obligation de lui en parler. À l’instar de la période de grossesse, la salariée enceinte est protégée par la loi, à l’égard de toute prévision de licenciement.