Publié le : 07 décembre 20204 mins de lecture

Le syndrome post-poliomyélite peut entraîner une perte de la fonction musculaire des années après que la maladie ait été stabilisée. Le syndrome post-polio (SPP) est un trouble neurologique qui touche les personnes d’une quarantaine d’années qui, au moins 15 ans auparavant, ont été infectées par le virus de la polio et ont développé une forme aiguë ou non apparente de la maladie. La principale caractéristique de ce syndrome est la perte des fonctions musculaires qui étaient restées stabilisées dans l’intervalle entre la guérison et l’apparition de nouveaux symptômes.

Un patient atteint de polio

Le syndrome du post-pliomyélite se manifeste par des douleurs musculaires et ces symptômes marque une faiblesse et peut provoquer l’atrophie de renforcement  des maladies. Un patient atteint de polio met en garde contre le risque de ne pas vacciner les enfants. Le tableau n’est pas dû à la réactivation du virus de la polio, mais à l’usure due à l’utilisation excessive de motoneurones proches de ceux détruits par le poliovirus. En effet, pour compenser ce manque, bien qu’ils aient également été touchés, les neurones survivants ont commencé à envoyer des ramifications pour innerver les faisceaux musculaires compromis par la maladie. La tendance est que les cas de syndrome post-polio diminueront considérablement dans les pays où les campagnes de vaccination contre la polio ont été une stratégie importante pour éradiquer la maladie. Il n’existe pas de statistiques précises sur le nombre de porteurs du syndrome de post-polio au Brésil. En fait, ce n’est qu’en 2010 que la maladie a été incluse dans le catalogue international des maladies (CIM 2010), grâce aux travaux développés par les chercheurs brésiliens de l’Unifesp. Sintomas. Le syndrome post-polio peut se manifester à la fois chez les patients qui ont développé un épisode de paralysie flasque et chez ceux dont l’infection n’a pas laissé ce type de séquelles.

Les principaux symptômes du SPP sont les suivants :

Diagnostic. Le diagnostic tient compte des signes du syndrome qui sont en place depuis plus d’un an chez les personnes qui ont eu la polio dans le passé. L’électroneuromyographie peut être un examen utile pour évaluer les changements dans l’innervation et aider à exclure la possibilité d’autres maladies dégénératives présentant des symptômes similaires.Traitement. Il n’existe pas de traitement spécifique pour le syndrome post-poliomyélite. L’approche est toujours multidisciplinaire et comprend des exercices d’aérobic légers, des étirements, de l’endurance à faible charge, de l’hydrothérapie, de l’orientation nutritionnelle, ainsi que l’utilisation d’orthèses (cannes, béquilles, déambulateurs, gilets, par exemple), de prothèses, d’équipements d’assistance et de soutien, de médicaments contre la douleur et l’anxiété. La physiothérapie est une ressource essentielle pour aider à maintenir la fonction musculaire. Recommandations. Les patients atteints du syndrome post-polio doivent être conseillés : le syndrome du post-pliomyélite se manifeste par des douleurs musculaires et ces symptômes marque une faiblesse et peut provoquer l’atrophie de renforcement  des maladies.