Publié le : 16 juin 20215 mins de lecture

Nous ne vous apprenons rien en vous disant que la cigarette est dangereuse pour votre santé. Les choses se compliquent davantage lorsque vous devez faire face à un souci médical voire une opération chirurgicale. En cas d’intervention, le médecin exigera de vous que vous arrêtiez de fumer du moins le temps de vous rétablir. Découvrez, dans cet article, 3 solutions pour réussir votre sevrage avec le moins de souffrance possible.

Les substituts nicotiniques

Pour arrêter de fumer rapidement, les substituts nicotiniques sont votre meilleur recours. Comme vous le savez déjà, les cigarettes contiennent de nombreuses substances mais celle qui est responsable de la dépense physique et mentale, c’est la nicotine. La difficulté du sevrage réside alors dans la capacité du sujet à maîtriser les symptômes du manque. Voilà pourquoi même conscients de l’importance d’arrêter le tabac avant une intervention chirurgicale, les malades ont du mal à décrocher du jour au lendemain. La solution est alors de trouver des substituts qui remplacent cette substance addictive tout en évitant l’ingurgitation de goudron et d’autres particules toxiques. La cigarette électronique apparait alors comme une alternative intéressante permettant au fumeur de satisfaire cette habitude qui s’est installée avec le temps tout en libérant son organisme de la consommation de produits pouvant compromettre son immunité et le niveau de résistance de son corps contre la maladie.

Vous pouvez choisir le taux de nicotine contenu dans le e-liquide en fonction du nombre de cigarettes que vous aviez coutume de fumer par jour. Par ailleurs, vous pouvez recourir aux chewing-gums nicotiniques qui viendront calmer votre envie de fumer et vous empêcher de plonger de manière quasi-irrésistible. Les patchs apparaissent également comme des substituts intéressants et présentent ainsi une alternative fortement envisageable pour retrouver un bon souffle et un rythme respiratoire fluide, des capacités physiques nécessaires pour la convalescence.

Organiser son environnement

Le sevrage tabagique est une épreuve mentale avant d’être physique. Pour augmenter vos chances d’arrêter et éviter toute tentation de replonger, il va falloir changer votre environnement. Tout ce qui vous entoure représente un déclencheur qui peut rapidement vous faire oublier la nécessité de mettre un terme au tabagisme avant de débarquer au bloc opératoire. Autant ne laisser que les objets qui vous font oublier votre envie de fumer plutôt que ceux qui enveniment le désir de le faire. Pour cela, jetez tous les accessoires relatifs au tabagisme comme les briquets, allumettes, cendriers, paquets de cigarettes, tabac à rouler, feuilles, etc. Plus ces éléments sont loin de votre vue, moins vous avez de risques d’y toucher.

Par ailleurs, essayez de dissocier les événements qui ensemble mènent votre cerveau vers cette irrésistible envie d’allumer une cigarette. Par exemple, si vous faites partie de la team cigarettes et café le matin au réveil, laissez aussi la caféine de côté pendant les jours de sevrage. Les bars vous font immédiatement penser à l’association alcool et fumette, ne fréquentez pas ces endroits pour ne pas vous mettre dans des situations de résistance qui vont éprouver votre mental et vous sentir mal la veille d’une opération chirurgicale. N’oubliez pas que vous pouvez vapoter à chaque fois que le taux nicotique dans votre sang diminue.

La préparation mentale

Le nerf de guerre du sevrage tabagique momentané est la force mentale. Vous aurez beau écarter les tentations et opter pour des substituts nicotiniques, qui on ne peut le nier vous seront d’une aide incontestable, vous n’arriverez pas à relever ce challenge si vous ne faites pas preuve d’une résistance psychique d’acier. Pour cette raison, le vapotage est fortement conseillé. Pensez à choisir du e-liquide à base de propylène glycol et un arôme concentré pour avoir une vapeur agréable à inhaler. Car, comme vous pouvez vous en douter, une opération chirurgicale est déjà une épreuve difficile impliquant anxiété et souffrance. Ainsi, même si l’arrêt de la cigarette est essentiel, notamment pour la cicatrisation, il ne faut pas qu’il devienne une source supplémentaire d’anxiété. Pour relever ce défi haut la main, nous vous conseillons d’y aller un jour à la fois.

Ne considérez pas le sevrage dans sa totalité. Cela n’aura pour conséquence que de vous enfoncer dans un sentiment d’incapacité et de difficulté qui, finalement, n’est pas si réel qu’il ne le parait. De plus, à chaque fois qu’une envie irrésistible de fumer vous prend, respirez profondément et essayez de vous distraire. Regardez un bon film. Écoutez de la musique. Appelez un ami. Il faut occuper vos mains et votre esprit pour ne pas sombrer et vous laisser ronger par le manque.